1 novembre 2012

Quand le jour décline...il faut allumer la lumière



"Ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque de lumière." 
Gustave Thibon

Trajet de coaching :
- Gérer son anxiété
- Faire le plein d'énergie
- Développer ses capacités créatives
- Pratiquer la pensée positive


Quand la lumière manque, la lumière manque quel que soit notre ensoleillement intérieur... On voit moins bien mais on ressent plus fort. L'automne disperse ses feuilles mortes et nos états d'âme s'étiolent. Exit la peau et les cheveux étincelants, exit les décolletés qui illuminent le visage, exit les promenades au rythme de la langueur de l'été. Il faut presser le pas, éviter les gouttes qui ternissent nos pelisses et rejoindre nos chaumières en regardant au chaud le froid arriver.

La lumière décline et il faut s'incliner jusqu'au solstice d'hiver...ou bien aller chercher cette lumière intérieure qui par sa force redonne de l'éclat à ce qui est dans l'ombre. L'automne n'est-elle pas la saison de la mélancolie comme l'écrit Verlaine dans "Chanson d'automne" :

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Qui a oublié ce poème certes beau mais déprimant qu'enfant on nous faisait apprendre à l'école ? 

Il y a donc urgence à retrouver la lumière même au sein de l'automne, faire un feu de joie des feuilles d'automne, jouer et sauter pour se réchauffer plutôt que de se laisser étouffer par le manteau d'obscurité qui dès 18h tombe sur nos vies de citadins.

Décidons que l'automne est fini, que l'été est à jamais dans nos cœurs et dans nos têtes, ne cédons pas à la mélancolie qui engourdit nos corps devenus gris.  Profitons chaque jour du jour quand il est là ! Célébrons la lumière dans chacun de nos gestes d'amour pour l'être aimé même quand il nous agace, pour l'enfant insolent et rebelle, pour le chat qui défraichit les tapis, le chien qui aboie ou pour la planète qui dépérit.







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